Les femmes représentent actuellement plus de la moitié des personnes migrantes. Parfois pour des raisons familiales, économiques mais également en raison d’un besoin d’une protection internationale contre des violences liées au genre dont elles sont victimes telles que les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés, l’exploitation sexuelle, les violences conjugales ou familiales, les crime dits « d’honneur » ou encore la traite des êtres humains.
Le 16 janvier dernier, la Cour de Justice de l’Union européenne rend un arrêt historique en reconnaissant les femmes comme appartenant à un groupe social au sens de la convention Genève de 1951. Cette décision, qui lie la France, est une grande avancée en ce qu’elle élargit les possibilités d’octroi du statut de réfugié en raison des persécutions subies fondées sur le genre.
Cette année encore, à l’occasion de cette journée internationale des droits des Femmes ,Voix de Nanas met en avant ces parcours migratoires, en représentant à travers cette carte interactives les 30 premiers pays d’origine des femmes demandeuses d’une protection internationale et des motifs de leur exil.
Cette carte interactive a été établie sur la base des données communiquées par l’OFPRA et concernent l’année 2022.